Formation professionnelle

La composante FP s’inscrit dans le dispositif de la réforme du dispositif de la formation professionnelle fondée sur le principe de la formation tout au long de la vie, c’est-à-dire, le cycle permanent éducation, emploi, formation pour garantir une meilleure employabilité et dans le développement d’une dynamique régionale forte de la formation professionnelle au niveau régional et local.

Cette composante s’inscrit également dans une complémentarité du Programme d’appui à la Formation et à l’Insertion [PAFIP] pour une opérationnalisation concrète de la Formation professionnelle dans les régions, en impliquant les acteurs publics/privés et en responsabilisant les personnels des centres de formation de l’Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle (ATFP), l’Agence de la vulgarisation et de la formation agricoles (AVFA) et l’Agence de formation dans les métiers du tourisme (AFMT).

Elle appuie les projets 4, 7, 10 et 12 du dispositif de la réforme de la formation professionnelle qui concernent la veille et prospective, les normes de certification, la gouvernance régionale et le pilotage de la performance de la formation professionnelle.

Il s’agit donc de mettre en œuvre des projets de formations initiales et continues qui répondent aux besoins des entreprises dans les huit régions couvertes par le Programme Irada, à savoir, Bizerte, Gabès, Gafsa, Jendouba Kasserine, Medénine, Sfax, Sidi Bouzid. Les projets de formations sont choisis à partir d’un diagnostic territorial réalisé par les membres des antennes régionales Irada et les membres des groupes thématiques de la formation professionnelle suite à une enquête approfondie des besoins en compétences des entreprises. Cette enquête est réalisée par des équipes pluridisciplinaires (BETI, CFP, CNFCPP, représentant UTICA, société civile…) et est validée par la Plateforme de dialogue Public/Privé (PDPP) de la région et est formalisée dans le cadre d’un appel à projets concurrentiel par région.

Ces projets sont soumis à une notation technique (sur 70 points) par deux assesseurs internationaux et une notation orale (sur 30 points) par un comité d’évaluation régional. Ceux qui sont retenus répondent donc aux critères d’éligibilité. Ils favorisent l’autonomie des centres, l’organisation des centres de formation en réseau, la modélisation des bonnes pratiques et un modèle de gouvernance partenarial régional. Ils sont inclusifs en genre et en personnes vulnérables, dont les décrocheurs, favorisent une insertion professionnelle durable et l’employabilité, sont innovants, pérennes et prennent en compte le développement durable.